Charte spirituelle de la Fraternité Saint Yves

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Fondation de l’Association fraternelle des amis Santo Ivo, Florianópolis, le 19 mai 2015.

Saint Erwan HÉLORY de KERMARTIN célébrait fréquemment la messe au Saint Esprit avant de devoir traiter une affaire. À son école, les membres de la Fraternité promettent donc d’implorer sans relâche les sept dons du Saint Esprit révélés dans les Écritures. Pour cela ils s’engagent concrètement, AFIN D’ACQUERIR LES DONS :

1. de Sagesse, à commencer quotidiennement leur journée en priant le Saint Esprit :

« Le Père du Ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient. » (Lc 11, 13)

2. d’Intelligence, à étudier l’enseignement de l’Église et à contribuer à sa réflexion :

« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez les porter maintenant. » (Jn 16, 12)

3. de Conseil, à se rendre au moins une fois en pèlerinage à Tréguier, pour se rappeler que la vie de tout homme est un pèlerinage sur cette terre, et organiser là où ils se trouvent la célébration solennelle de la fête de saint Yves le 19 mai ou bien au jour le plus approprié aux alentours de cette date ;

« Les parents de Jésus se rendaient chaque année à Jérusalem. » (Lc 2, 41)

4. de Force, à prendre et tenir fermement la décision de ne jamais délibérément juger, plaider, témoigner ou décider contre leur conscience :

« Heureux Ceux qui sont persécutés pour la justice, le Royaume des Cieux est à eux. » (Mt 5, 10)

5. de Science, à faire tous les ans à la Fraternité, dans un esprit tout franciscain de détachement des richesses, un don substantiel, qu’ils évalueront en conscience, afin qu’elle puisse ou venir en aide à ceux qui ne peuvent s’offrir l’aide d’un juriste, ou financer la formation d’étudiants en droit peu fortunés ;

« Faites-vous un trésor dans le Ciel, où ni vers, ni mites ne rongent, et où les voleurs ne percent, ni ne dérobent. » (Mt 6, 20)

6. de Piété, à aller à la messe, dans la mesure du possible, le 19 de chaque mois, en mémoire de la mort de saint Erwan, le 19 mai 1303 en son manoir de Minihy-Tréguier, et à y communier en s’y étant préparés, et pour cela, si nécessaire, en recevant le sacrement de pénitence et réconciliation :

« Faites ceci en mémoire de moi » (Lc 22, 19)

7. de Crainte de Dieu, à favoriser la conciliation, d’une part, en s’employant à instituer partout où se trouvent des membres de la Fraternité des instances d’arbitrage et de médiation et, d’autre part, en s’engageant à porter dans la prière les procédures en cours pour aboutir à de vraies et durables réconciliations entre les parties :

« Efforce-toi de t’accorder avec ton adversaire tant que tu es encore avec lui en chemin » (Mt 5, 25)